Activités complémentaires

Outre leurs missions légales, les médiatrices mènent des activités complémentaires qui répondent à un triple objectif :

  1. Poursuivre une formation continue.
  2. Diffuser l’information à propos de la médiation et des droits du patient dans et en dehors des institutions de soins.
  3. Participer à des lieux de réflexion portant sur l’évaluation et l’évolution du fonctionnement actuel de la médiation dans le champ de la santé mentale.

La formation continue

Si elle n’est pas encore une obligation, la formation continue apparaît néanmoins comme une nécessité.

La formation continue est encouragée par la Commission fédérale « Droits du patient », en vue d’évoluer vers une professionnalisation de la fonction de médiation dans les soins de santé.

La formation continue apparaît d’autant plus utile que les médiateurs exercent leur activité de manière souvent solitaire.

L’information

L’information à propos des droits du patient et des possibilités d’accès à un service de médiation est encore loin d’être acquise au niveau du grand public et même parmi les professionnels de la santé.

Il revient aux services de médiation de veiller à promouvoir cette information de diverses manières.

La participation à des lieux de réflexions par rapport à la fonction de médiation

La fonction de médiation en santé mentale est une fonction jeune, qui évoluera sans doute encore.

Le double contexte de la réforme des soins de santé mentale et de la réforme de l’Etat peut représenter une opportunité pour installer la fonction de médiation davantage au cœur du paysage des soins de santé mentale en améliorant son accessibilité pour tous les patients, quel que soit le lieu ou le type de service où ils reçoivent des soins.

Cela implique toutefois de mener une réflexion qui attire l’attention sur les éléments susceptibles de dénaturer ou instrumentaliser la fonction de médiation.